La technique, le matériel : le Delta

Cerf-volant Delta Le Delta est un des cerf-volants les plus simples à construire. Il suffit d'assembler trois triangles de toile à cerf-volant (ou toile de voile "spinnaker"). Le plus délicat est de bien calculer les dimensions (à rajouter à la taille finale) pour faire les ourlets et les assemblages.
Pub gratuite : les magasins "Decathlon" ont généralement en stock de la toile au mètre et tout un tas de petits accessoires pour construire les cerf-volants. Ce Delta fait 320cm d'envergure (triangles dans un carré de 160 de côté)

cerf-volant Delta Pointe du haut, côté ciel. Un élastique maintient la baguette (carbone diamètre 5mm) en tension dans son fourreau. Remarquer les renforts autour des trous de l'élastique.

cerf-volant Delta Pointe du haut, côté cerf-voliste. La baguette verticale se termine par une pièce plastique en fourche (ici une fourche de flèche, voir rayon archerie chez decathlon). Un bout de tuyau (durite caoutchouc d'essence, rayon voiture) protège la pointe des chocs inévitables.

cerf-volant Delta Assemblage de la baguette horizontale (carbone diamètre 6mm), celle que l'on démonte pour ranger le cerf-volant. Ici une pièce spécifique de raccordement "en T" est utilisée, certains utilisent simplement un morceau de tuyau de 6 cm de long environ, percé en travers d'un trou d'un côté.

cerf-volant Delta En bas au milieu, côté cerf-voliste, le bas du fourreau de la baguette verticale. Un anneau de fil cousu permet d'accrocher facilement une queue, pour un effet stabilisateur supplémentaire, parfois utile dans des vents moyens ou irréguliers.

cerf-volant Delta Extrémité inférieure, fourreau renforcé de la baguette de bord d'attaque (carbone daimètre 6mm).

cerf-volant Delta Le coin renforcé du triangle central, où l'on fixe la ligne. Tous les trous sont percés avec une baguette métallique chauffée au rouge, les bords des trous sont ainsi "soudés" pour éviter l'effilochement.

cerf-volant Delta Et voili, on remarque la forme "en M" que prend la toile, c'est l'intérêt majeur du Delta : il s'adapte bien au vents forts, tout en restant relativement plat (et donc porteur) dans les vents légers.

Son seul vrai "défaut" se fait sentir par vent très faible, voire nul : parfois il profite des ascendances thermiques, la ligne prend un angle quasi vertical, et il arrive qu'il passe "par-dessus la tête" du cerf-voliste, continuant sa course en planant (comme un delta...plane). Ensuite il peut chuter assez vite... Il vaut mieux anticiper, et ramener la ligne avant qu'elle ne prenne un angle trop vertical. Le simple fait de ramener la ligne crée un "vent relatif" suffisant sur le CV pour qu'il retourne dans une configuration de vol plus saine. Ce "défaut" n'est embêtant que pour la photo aérienne, où l'on préfère que le matériel ne descende pas trop vite vers le sol...


5 octobre 2003